Textes automatiques - vibration

Stéphanie Dufour / 29082011/ 10 mn

Quel rythme prend un cœur qui bat ? Quelle est la vibration du sang dans le corps qu'on ressent si bien dans les touchers cellulaires ? Quelles couleurs seraient associées à ces vibations et à ces rythmes ? Est-ce qu'un arc-en-ciel répondrait à ces questions ? Une forme elastique et electrique, puissant, et infinie, multicolore qui apparaît et disparaît. Le vent dans les feuilles fait surgir un mouvement et un bruit. Rythme est donc musical, sonore. Y a t-il rythme sans sons ? Sans une feuille qui se froisse ? Sans un corps qui rugit ? La vibration de la terre, du rocher, qui rend l'air

épais et fluide, qui rend l'air et l'atmosphère unifié et trasnperçant la membrane de mon corps. La vibration de cette guepe qui tourne autour de moi, je la sens nocive et je la fuis. Pourquoi ? Elle active mon rythme. Au contact de cette eau froide et pure, mon rythme s'apaise, il ralentit, il retient, il condense les émotions qui s'évaporent dans l'air que je respire, et naturellement la buocle est bouclée. C'est la vibration de l'eau qui procure ce ralentuissement de mon rythme, hymne personnel et intérieur. C'est la vibration de la terre du ciel et de tous les elements reunis. Il suffit de se connecter, de laiser ouverte la porte permettant cette vibraion. Se connecter à sa propre vibration. Oui je vibre, tu vibres, nous vibrons. Comme nous vivons. Au fil des saisons. 

 

Damien dos Santos / 29082011/ 10 mn

Pich pitch ça démarre je bois le bol de l'insouciance ça me chatouille l'eau coule en dehors de mes sinus je découvre le sentier de mon inconscience prudence j'avance à demi talon entre les orteils colorés je sens le flux se propager vers l'horizon turquoise qui a mis mes chaussettes au feu? j'ai envie de découvrir le tournesol de vos envies je vous serre dans mes bras le crépuscule est à l'unisson des tintements de vos coeurs anxieux ouvre moi ta page je te dirai qui je suis sans perdre du sel sur le chemin j'ai trouvé un figuier pur et sentimental il m'a ouvert l'épiderme j'ai glissé sous ma peau transparente j'ai évacué tout ce sarcasme et me délecte de vos rires vous êtes beaux comme les coquelicots de mon enfance j'ai compris pourquoi le riz avait cette saveur chaude sous ma langue c'est la partie qui se met à battre de l'aile arrête de penser pose ton crayon et saute jusqu'à la bougie désarçonnée je peux te caresser le poil dans le sens de ta …


Nadia Vadori-Gauthier / 29082011/ 10 mn

Vibration de ma peau - rythme du vent et des voix qui s’enroulent - mémoire du flux glacé de la rivière entre mes cuisses - papillons de mes doutes - vibration profonde ce ce en quoi je crois, que j’ai envie de défendre et ce pourquoi il faut que je me déshabille - vibration du totalitarisme de l’image à dissoudre patiemment - battement obscur de la peur environnante à apprivoiser avec indulgence - bercer la peur pour la trouer et la faire rire de son inutilité débile - rythme du rire comme une cascade curative et chaude - pulsation de mes cellules qui fait que les fluides traversent les membranes - vie - devenir plusieurs rythmes - vague lente de ma conscience subaquatique submentale, étendue lente de mon corps infini, ruban de moebius de l’oscillation de mes vagues matérielles, phisico-chimiques, électriques - fluidiques - je pose mon pied nu sur la roche dense à la vibration serrée comme une nuit opaque traversée à la vitesse de la lumière, je couche mon corps dans l’eau plus lente que mon mental - calme de mon ventre, lacs aux courants harmoniques - éruptions volcaniques du désir - courants épais de lave - densité de mes os - vitesse du vent - je me déploie dans une lenteur infinitésimale et je devine beaucoup plus loin que ma vie, que l’endroit et que l’heure, je sens sous ma peau une affinité profonde avec une tranquillité qui est vitesse infinie des particules élémentaires - je sens une joie du vide qui nous constitue - toute la matière étant du vide + des atomes - étant matière au même titre que tous les phénomènes manifestés, je sens cette épaisseur joyeuse du vide comme potentiel infini des possibles rythmes - crépitements légers des poudroiements d’or - vibration intense de toutes les couleurs si vives qui m’enveloppent lorsque je ferme les paupières. La couleur c’est la vibration rendue visible - la couleur c’est le vide rendu visible - la couleur c’est le corps.